le 04/03/2025 par SacreBleu
Guillaume Joli, ancien international français et champion olympique, a pris les rênes de l’équipe de France U21 masculine après avoir dirigé les U17M. Son arrivée s’inscrit dans la continuité du travail de formation mené par la Fédération Française de Handball. Succédant à Yohann Delattre, il aura pour mission de développer les jeunes talents et de relancer l’EDF U21M, qui a terminé 10e lors du dernier Euro.
Crédit Photo : IconSport - FFHandball
Pour l’édition 2025 du Tiby, les Espoirs vont défier tour à tour la Hongrie, puis l’Espagne ou l’Islande. En quête d’une victoire pour valider leurs progrès au bout de ce premier bloc, avant l’ultime ligne droite de la préparation estivale, sur la route de leur championnat du monde.
Comment appréhendes-tu ce Tiby 2025 à ce stade de la saison ?
C’est un rendez-vous forcément particulier, où il y a toujours beaucoup d’habillage autour, mais il ne faut pas oublier la finalité que ce sont des matchs de préparation. On se doit de travailler avec une réflexion qui va forcément plus loin que ce rendez-vous du mois de mars. Nous ne serons clairement pas dans le résultat immédiat, car à partir de maintenant, tout est préparé pour arriver le plus haut et le mieux possible collectivement, au dernier match du tour préliminaire du Mondial en juin face au Danemark. En ce sens, nous avons proposé peu de rotations dans le groupe par rapport à notre précédent stage, afin de créer du lien entre les joueurs, sans oublier quand même que nous avons une liste de 35 à fournir en amont, et que nous devons continuer à explorer la génération.
Du coup, que dirais-tu de cette sélection U21M du mois de mars ?
Il y a quand même peu de changement avec la liste principale d’avant. Oui on peut se dire que c’est l’équipe qui est en travail mais on ne peut pas se couper de suivre tous les autres qui jouent chaque fin de semaine dans leur club respectif. À la fois pour disposer d’une liste plus large et préparer si besoin en cas de blessure parmi les garçons du groupe initial. Le travail va donc au-delà des dix-huit qui seront avec nous sur cette semaine-là. C’est le signe qu’il y a du vivier et tant mieux si la génération 2004-2005 commence à jouer dans les équipes professionnelles.
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Ce qui implique aussi de prendre en compte un calendrier chargé en cette période de l’année ?
En effet, les garçons sont forcément émoussés par ce rythme intense. Il faut trouver la bonne alchimie entre l’entraînement, afin d’avoir des repères communs et se remettre notre projet de jeu en tête, sans négliger le repos et la récupération. Nous avions notamment identifié un point avec les garçons en janvier, que l’on voulait travailler ensemble. C’est pourquoi, il y aura à nos côtés une ressource extérieure, un préparateur mental, qui va nous aider à progresser dans la gestion des temps faibles. On peut avoir tendance à s’éparpiller dans ces moments-là et perdre les liens, alors que je pense au contraire que l’on y gagne plus à se ressouder et trouver des marqueurs collectifs. On va essayer et voir ce que cela donne.
Dans le cadre d’un Tiby que tu vas paradoxalement découvrir en dépit de ta carrière internationale ?
Je n’ai en effet jamais fait un Tiby, que ce soit en tant que joueur, entraîneur ou même spectateur. Je l’ai seulement vu à la télé. Je connais cependant le gymnase de Serris où je me suis entraîné et j’ai coaché une sélection nationale. Nous avons beaucoup travaillé en relation avec l’organisation ces derniers temps, cela à l’air d’être une machine bien rôdée. C’est un tournoi référence que toutes les sélections étrangères veulent disputer, autour d’une belle ambiance et un indéniable engouement. Il va y avoir encore cette année un sacré plateau avec la Hongrie, l’Islande et l’Espagne, quatre grandes nations du handball. Tout est fait pour que l’on vive une belle semaine ! Ce sera une superbe expérience pour les garçons. Mais ne nous trompons pas d’objectif. Le principal est au mois de juin.
Propos receuillis par Hubert Gueriau - FFHandball
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